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18/09/2018

Billet d'humeur

Billet d'humeur
18/09/2018
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16 Septembre 2018, Melbourne.

            J’ai finalement réussi à attendre que le printemps n’arrive pour m’installer à Melbourne. De cette ville je n’ai entendu que du bien. Les comparaisons entre Melbourne et Sydney vont bon train et cette dernière m’était souvent dépeinte comme étant morne et peu intéressante. C’est tout le contraire que j’ai ressenti en la visitant. Ses jardins botaniques au bord de l’Harbour river, l’Opera House, l’Harbour Bridge mais également Hyde Park, Bondi, Manly et surtout les nombreux cafés et restaurants plus alléchants les uns que les autres #foodie, rendent Sydney très attractive et vivante. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas dirons-nous.  

            Je suis arrivée à Melbourne Vendredi, nous sommes aujourd’hui Dimanche. Trois jours donc que je suis sur place. La première journée m’a gâtée avec un grand soleil et des températures printanières. Je ne suis rapidement installée à l’auberge avant de retrouver des amis sur Southbank. Cette partie de la ville m’a faite penser à l’Ile de Nantes et j’ai été nostalgique de ne pas y avoir été cet été. Toutefois la bonne humeur a rapidement chassé mes tristes pensées (ça ou le verre de vin, je ne sais plus trop). 

            De ce que j’en ai vu, Melbourne est cosmopolite. Entre ses jardins, son CBD (centre économique), son architecture et surtout sa multitude de cultures, Melbourne a beaucoup à offrir. Nous sommes en pleine ville et j’ai pourtant l’impression qu’il n’y a pas tant de monde, qu’on respire sans se sentir oppressé par la foule. On s’arrête, on observe, on apprécie, on prend le temps. De vivre ? Sans doute. Pour ma part en tout cas. 

            J’ai donc passé les deux jours suivants à vagabonder dans la ville. Enfin oui mais pas trop. C’est à dire que le temps n’est pas franchement au rendez-vous. Le vent glacial (bon glacial façon Australie hein) et la pluie ont quelque peu changé mes plans. Adieu jardins en tout genre, bonjour bibliothèque. Ça ne me gêne pas, j’adore les bibliothèques. 

            Je profite du mauvais temps pour planifier mes sorties à venir, les musées, les jardins, les festivals et expositions, sans oublier tous les restaurants et cafés que je rêve d’essayer. Melbourne est aussi belle qu’elle possède d’endroits vegan-friendly, c’est peu vous dire ! Je suis impatiente de découvrir tout ça. 

            Aujourd’hui marque également mon 250èmejour en Australie. C’est assez dingue de penser qu’il y a 250 jours j’atterrissais à Darwin, sans savoir vraiment où j’allais, en ne connaissant personne et voyageant pour la première fois seule. 250 jours plus tard, je sais où je vais mais j’ai également appris à ne pas trop prévoir. Les voyages sont faits de rencontres et d’événements qui tendent à changer vos plans. 

Et je tiens pour exemple le fait qu’en réalité, il n’y aurait pas dû avoir de 250èmejour. Ni en Australie, ni ailleurs dans le monde. A cette heure-ci, j’aurais dû être en France, chez moi, à vaquer à mes occupations du dimanche. Pourtant mon voyage de 7 mois s’est transformé en un voyage de 11 avec en plus trois semaines à Bali. A mon sens, c’est ce qu’il y a de plus beau. Cet imprévu qui vous rend maître de vos choix. « Bali ? Pourquoi pas. On ajoute un week-end à Tokyo où à Shanghai ? ». Jamais je n’aurais pensé un jour que le monde pouvait être si petit. L’Australie paraissait tellement loin, down under, finalement elle est plus proche qu’elle n’y parait. 

Les voyageurs clament haut et fort qu’une fois que l’on commence à voyager on a du mal à tenir en place par la suite. Je veux bien les croire. Il y a encore tellement à explorer, de cultures à découvrir, de personnes à rencontrer. Pourtant j’ai hâte de retrouver une certaine routine mais ça, c’est sûrement la faute aux auberges et à leurs dortoirs communs (jamais je n’aurais pensé que des femmes puissent ronfler aussi fort). 

Mon 250èmejour en Australie s’achève,

                                                                                                          A très vite, 
                                                                                                          Margaux.